De l’école d’hier à l’école d’aujourd’hui
On se le rappelle bien, il n’y a pas trop longtemps, quand on se retrouve dans une classe arrangée de façon encyclopédique. Tous, face au tableau en regardant le maitre, la maitresse derrière son bureau esclave d’un emploi du temps qui contient l’ensemble des activités de chaque jour. Le maître est toujours là pour la récitation, les mathématiques, le français, les dictées etc. On se souvient très bien de notre comportement face aux autres élèves quand on a compris une notion et que l’autre ne la comprend pas. On se souvient sans doute de notre attitude face aux évaluations.
L’école d’hier nous a façonnés pour un monde que nous ne connaitrons jamais. Le maitre, la maitresse, détenteur, détentrice, de tous savoirs, nous remplit de connaissance, car nous sommes en mesure de réciter nos tables de multiplication et d’addition, nous sommes capables de conjuguer les verbes du 1e groupe. Nous sommes capables d’énumérer les os du corps humain. Et oui, nous avons un 10/10 avec une belle étoile rouge dans notre carnet. On est tous content car nous avons agi selon la volonté de notre professeur. Mais, on garde encore en tête les hurlements de nos professeurs quand nous avons du mal à appliquer la notion de fraction dans un problème de pourcentage, quand nos phrases françaises sont boiteuse, mal formulées et insensées, quand nous n’arrivons pas à situer le nord sur une carte géographique. C’est alors qu’il faut se demander vraiment qu’avons-nous appris pendant tout ce temps passé dans les salles de classe ? Qui doit-on culpabiliser ? La pédagogie, les méthodes de travail ? La capacité de nos professeurs ? Ou même la mission et vision de l’école ?
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